11 août 2008
Retour du Lahti Historic Rally VHC
Classés 35e, nous étions 60e après la première étape... Mais les pneus étaient beaucoup trop durs pour la pluie... et la boue, bien sûr. Enormément de buée sur le pare-brise à cause de la ventilation qui ne fonctionnait plus très bien ! Ajoutons à cela trois dépassements sur des routes plutôt étroites, ainsi qu'une pénalité pour départ volé ! No comment.
Le deuxième jour, par contre, était très chouette. Les gommes étaient toujours trop dures, mais sans la pluie, la motricité et la tenue de route en latéral étaient nettement meilleures. Il faut vraiment du pneu tendre là-haut, ainsi qu'une hauteur de caisse réglée asphalte !
Dans tous les cas, nous en avons pris bonne note pour 2009.
Au niveau du championnat, nous récoltons pas mal de points, puisque nous avons terminé 2e de classe et de groupe (parmi les inscrits au championnat).
Ce fut un bonheur de rouler sur ces routes en terre, rapides, tout en 4 ou 5... parfois la 3 ou la 2... Et Sandrine a vraiment assuré, malgré le fait que nous prenions toute la route avec cette monte de pneus inadaptée.
Finalement, ce fut une superbe expérience et les deux voitures du team ont rallié l'arrivée sans problèmes.
Sportivement,
Olivier Gillet
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Retour du Rallye d'Ypres VHC
Fraîchement débarqués en Belgique avec l'ami Jean Dériaz, avant même de pouvoir savourer une petite bière, il nous a fallu déjà batailler ferme pour récupérer notre roadbook... Problème dans les inscriptions, qu'ils disaient... D'après eux, nous n'étions pas inscrits... En fait, nous étions les premiers à nous être inscrits et à avoir payé nos droits d'engagement ! Manifestement, nous l'avions fait trop tôt... Difficile de nous retenir de rire ! Bref... passons cette petite mésaventure...
Les recos se sont très bien déroulées, puis une petite séance d'essais et... premier souci : la voiture était trop basse ; nous touchions - ou plutôt rebondissions - sur les bosses, façon "luge." Au vu de la conception de l'Alfa avec ses roues de 13", il nous était impossible de corriger le problème, sauf en posant les roues de l'autre voiture du team roulant en 14" mais plus étroites !
Les deux premières spéciales
en 13" ne se sont pas trop mal déroulées pour nous. J'avais du mal à maintenir la voiture en ligne droite. Elle touchait par terre et le train avant se soulevait littéralement du sol à plusieurs reprises. Ma confiance en a pris un coup, quand-même... 13e au classement général.
Nous avons disputé la suite avec les roues de la GTA 1600, plus hautes mais plus étroites. Du coup, plus de problème de "touchette" au sol. Les temps étaient nettement meilleurs, malgré l'étroitesse des gommes.
Au sortir de la 5e spéciale -
longue de 42 km - alors que nous pointions au 8e rang du classement général et 2e de Groupe derrière une Datsun 240Z, le moteur a commencé à tourner sur 3 cylindres au point STOP... Diagnostic : joint de culasse en berne ! Abandon et déception de toute l'équipe du Biscione Corsa Romand. Dommage, car malgré les soucis plus ou moins solutionnés, il y avait une bonne carte à jouer pour le championnat.
C'est la course, avec ces incertitudes. Et la mécanique, vieille de plus de 40 années, même révisée et bien préparée, est tout de même sollicitée comme en rallye moderne. Je trouve d'ailleurs que ces voitures d'époque sont finalement bien vaillantes et plaisantes à piloter ! Je les pardonne donc... :-)
Sportivement,
Olivier Gillet
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Retour du Rallye de l'Acropole VHC
Avant toute chose, un tout grand MERCI à nos mécanos qui ont fait un boulot fantastique ! Après notre sortie de route, ils se sont démenés pour tenter de redresser ce qui pouvait l'être et nous permettre de terminer ce rallye en engrangeant de précieux points pour le Championnat d'Europe des Rallyes VHC. Le Rallye de l'Acropole ayant un gros coefficient appliqué aux points et peu de participants au Championnat complet avaient fait le déplacement jusqu'en Grèce, c'était une très bonne opération, même si un certain goût d'inachevé reste en travers de la gorge.
Avant notre sortie de route, nous étions à seulement 2 secondes de la 3e place du classement général. Nous étions donc tout à fait en mesure de faire un podium sur ce rallye magnifique et éprouvant.
La voiture doit à présent passer sur le marbre, car le train avant a méchamment été faussé. Ses réactions étaient imprévisibles et cela n'a pas été une mince affaire que de rallier l'arrivée.
Vous trouverez ci-dessous nos classements spéciale par spéciale :
Equipages au départ : 131
ES N° (km) surface : classement ES / cumulé général
ES 01 (12.4 km) asphalte : 6e temps / 6e au général
ES 02 (6.3 km) asphalte : 6e temps / 5e au général
ES 03 (6.6 km) asphalte : 5e temps / 5e au général
ES 04 (11.6 km) asphalte : 5e temps / 6e au général
ES 05 (10.0 km) asphalte : 5e temps / 6e au général
ES 06 (7.1 km) terre : 4e temps / 4e au général
ES 07 (11.0 km) terre : 4e temps / 4e au général
ES 08 (17.7 km) terre : 36e temps / 33e au général ---> Sortie de route
ES 09 (8.6 km) asphalte : 5e temps / 31e au général
ES 10 (9.6 km) asphalte : 5e temps / 28e au général
ES 11 (7.9 km) asphalte : 13e temps / 27e au général ---> Problèmes de boîte
ES 12 (6.1 km) terre : 13e temps / 26e au général ---> Problèmes de boîte
ES 13 (17.6 km) terre : ---> bris de boîte, reprise en super-rallye à l'ES19
ES 19 (9.3 km) asphalte : 4e temps / 33e au général
ES 20 (9.1 km) asphalte : 6e temps / 32e au général
ES 21 pas de résultats
ES 22 (12.5 km) asphalte : 4e temps / 28e au général
Equipages à l'arrivée : 64
Sportivement,
Olivier Gillet
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Rallye de l'Acropole VHC - 3e étape
Rageant... C'est le seul mot qui nous vient à l'esprit lorsque l'on pense qu'Olivier et Sandrine étaient en 4e position du classement général, à juste 2 secondes du podium !
Ce rallye très difficile et extrêmement "viril" - aux dires d'Olivier - n'épargne ni les équipages, ni les mécaniques. Les portions "asphalte" sont très glissantes, en raison de la nature même de l'enrobé, et la terre est très cassante. Un brin d'optimisme dans l'ES8, à peu de choses près dans le même esprit que la "petite" sortie de route du Valais 2007, aura eu raison de cette troisième place tant convoitée. Il aura fallu attendre de longues minutes pour qu'un tracteur ne fasse son apparition et ne vienne dégager l'Alfa en piteux état mais toujours en mesure de rouler... Cette sortie de route aura toutefois coûté près de 17 minutes, ce qui a propulsé l'équipage Gillet-Glannaz du 4e au 31e rang du classement général.
Ni une, ni deux, l'assistance tente le tout pour le tout en redressant ce qui peut l'être et nos deux "têtes brûlées" repartent, bien décidés à remonter dans ce classement, malgré une tenue de route plus qu'approximative...
Deux 5e temps scratch dans les ES9 et 10 les font remonter au 28e rang, mais la boîte commence à montrer des signes de fatigue... Viennent alors les spéciales sur terre ; ils remontent à la 26e place dans l'ES12 mais sont contraints à l'abandon sur bris de boîte. Le Super-Rallye leur permettra de repartir demain pour la quatrième et dernière étape.
Avec toutes les souffrances que la GTV 2000 a endurées, il n'est dès lors plus raisonnable de tenter le diable, mais d'assurer l'arrivée coûte que coûte afin de grapiller de précieux points pour le Championnat, car peu de participants au Championnat d'Europe VHC ont fait le déplacement en Grèce.
Rendez-vous demain soir pour la dernière étape de ce rallye.
Pour le Team
Patrice
Retour du San Remo VHC
Cette année, les reconnaissance étaient libres, mais 3 voire 2 passages ont suffi à valider nos notes. En ce qui concerne la course, la météo s'est montrée clémente : beau soleil, 20 degrés, agréable quoi... La voiture avait été terminée juste à temps et plusieurs inconnues subsistaient : moteur, pont et boîtes étaient neufs... La course allait donc être un véritable essai grandeur nature.
Au soir de la première étape - et j'en profite pour dire un grand merci à notre assistance et à notre "patron" pour tout ce qu'ils ont fait pour que nous puissions être présents à cette première course (ce fût limite) - nous étions en tête de notre classe, malgré un moteur poussif et un gros souci de freins (on ou off... pas moyen de nuancer). Bref, pas vraiment le top pour faire "péter" des temps !
Deuxième étape, deuxième ES de 29km et une mini-panne d'essence à 7km de l'arrivée... en descente, mais pas mal de temps perdu. Apparemment, une consommation anormale !
Mis à part ces "faits" de course, aucun souci, beaucoup de plaisir, des routes magnifiques, de la glisse... juste les freins...
Nous avons terminé en 12ème position, 1ers de classe. Devant notre GTAM de 1969, des Porsche Gr4, une Stratos Gr4, une Ascona 400 Gr4
et une superbe BMW 323i Gr2. Nous nous sommes montrés plus rapides que certaines voitures qui nous précédaient à l'arrivée, ce qui nous laisse croire qu'il reste une marge de progression sur la voiture. Voiture que Greg Hotz et Matthias Rossetti vont s'efforcer de faire évoluer avec la complicité du motoriste Roland Dupasquier.
Ci-dessous, le résumé de nos classements :
Equipages au départ : 131
ES N° (km) : classement ES / cumulé catégorie / cumulé général
ES 1 (15.5 km) : 15e temps / 1er cat. CT2 / 15e au général
ES 2 (26.6 km) : 18e temps / 1er cat. CT2 / 17e au général
ES 3 (9.2 km) : 19e temps / 1er cat. CT2 / 16e au général
ES 4 (12.9 km) : 13e temps / 1er cat. CT2 / 16e au général
ES 5 (29.2 km) : 18e temps / 1er cat. CT2 / 15e au général
ES 6 (16.1 km) : 11e temps / 1er cat. CT2 / 13e au général
ES 7 (14.4 km) : 12e temps / 1er cat. CT2 / 13e au général
ES 8 (26.6 km) : 13e temps / 1er cat. CT2 / 12e au général
Equipages à l'arrivée : 64
A très bientôt pour le prochain rallye, l'Acropolis Rally, mi-mai.
Sportivement,
Olivier Gillet